Longueuil, le 9 novembre 2023 – Le Conseil des arts de Longueuil est heureux d’annoncer le nom des trois (3) finalistes au Prix Relève Desjardins 2023. Ce prix vise à reconnaitre la qualité artistique de la pratique d’un·e jeune artiste tout en lui accordant une bourse de 5 000$, offerte par les caisses Desjardins du Grand Longueuil, qui l’aidera à poursuivre sa démarche artistique. Le nom de la lauréate du prix sera dévoilé le 29 novembre prochain.

Les finalistes

Daria Elas (arts visuels)

Née en Moldavie, Daria Elas a d’abord vécu à Montréal avant de déménager à Longueuil. Initialement intéressée par les sciences humaines, elle a entrepris des études universitaires en psychologie avant de se tourner vers les arts visuels et médiatiques. Elle est diplômée de l’Université du Québec à Montréal et a reçu la Bourse du Fonds de la Faculté des arts en 2021. Elle a également participé à plusieurs expositions collectives et elle a présenté sa première œuvre d’art public pendant l’été 2022 dans le cadre du projet « Vitrine sur l’art » d’Art Souterrain.

Son travail artistique s’inscrit dans une démarche multidisciplinaire où prennent vie des scènes sensibles et colorées mêlant la céramique, le textile, la vidéo et l’animation 3D. La sculpture, qu’elle soit physique ou digitale, tient une place centrale dans la construction de ses compositions, fusionnant la production artisanale et conceptuelle.

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Hélène Laforest (littérature)

Hélène Laforest a complété une maîtrise en recherche-création en littérature à l’Université de Montréal. En 2019, elle a publié son premier roman intitulé Bois dormant aux Éditions Prolepse. Également novelliste, elle a publié plusieurs nouvelles fantastiques dans des revues spécialisées dont, en 2020, une nouvelle dans le collectif Cruelles, chez Tête Première. En 2022, elle remporte le second prix du concours littéraire organisé par le Festival littéraire, Octobre le mois des mots. Elle est boursière du Conseil des arts de Longueuil et du Conseil des arts et des lettres du Québec.

Par ses écrits, elle veut faire rêver d’un monde où les frontières entre l’humain et le végétal seraient plus poreuses. Un monde où le végétal représenterait une puissance à respecter et à honorer, effrayante parce que capable de se révolter contre nous, mais à laquelle il serait également possible de s’unir pour devenir meilleur et potentiellement éviter le désastre écologique.

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Mathilde Varanese (arts visuels)

Mathilde Varanese a complété un baccalauréat en arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal où elle a obtenu la bourse d’excellence Pierre-Luc d’Orsonnens. Elle s’implique activement dans la diffusion artistique à titre de médiatrice culturelle à Plein sud, centre d’exposition en art actuel et au centre d’=artistes Occurrence. Boursière du Conseil des arts de Longueuil, elle expose pendant l’automne 2023 ses recherches récentes chez Projet Casa.

La pratique de Mathilde Varanese résulte de sa fascination pour les figures artistiques qui utilisent la parure comme outil de communication. De Derrida à Dalida, la flamboyance vestimentaire participe à la création d’un personnage public qui influence les gestes du quotidien. Son travail investigue la tension entre la performance extravagante du soi dans l’espace social, l’effacement de l’intime derrière ce personnage et leur enchevêtrement potentiel. Elle adopte avec autodérision une posture de dandy pour déjouer son propre sentiment d’imposture.

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